Lisa Mitchell appartient à la mémoire culturelle collective de son pays en tant qu’adolescente participant à la Nouvelle Star australienne, mais l’hésitation et l’insécurité de la jeunesse semblent désormais loin derrière elle.
Née dans une ferme située à trois heures de route de Melbourne en Australie, et vivant entre l’Australie et le Royaume-Uni, Lisa Mitchell offre une pop-folk revigorante. Composant depuis ses 8 ans, elle sort à 17 ans son premier album.
Aujourd’hui âgée de 31 ans et loin d’en être donc à son coup d’essai, elle sortait récemment le single I Believe In Kindness, qui fait suite à Zombie, titre qui signait son grand retour en septembre dernier. Ces deux titres sont issus de son nouvel album, A Place To Fall Apart, qui sortira ce 22 avril sur Believe Australia/NZ.
L’essence musicale de l’album rend hommage à une époque nostalgique pas seulement celle des festivals folk qui ont baigné l’enfance de Lisa Mitchell, mais une époque encore plus lointaine. Le lien croissant qu’elle entretient avec son héritage celtique est si fort qu’on ne peut s’empêcher de penser aux motifs et tropes culturels que cette culture nous évoque à chacun.
À vrai dire, toutes ces chansons semblent enracinées dans une autre époque et un autre lieu, comme une collection d’idées, de désirs et d’aspirations humaines démêlés pour être examinés, attendant que l’auditeur les rassemble sous la forme qui lui semblera la plus logique.
Lisa Mitchell a collaboré avec des producteurs de renom comme Sacha Skarbek (Adele) ou Eric J (Chet Faker), et des musiciens tels que le batteur Matt Johnson (Jeff Buckley, St. Vincent). Celle qui fut comparée à Björk dans Madame Figaro à l’occasion de la sortie de son dernier album en 2016 est bel et bien de retour, prête à nous ensorceler.