Elvis Nana : « Il n’y a pas de véritable industrie musicale au Cameroun »

De passage sur les antennes de la radio privée camerounaise ABK qui émet à Douala dans la capitale économique du pays, le journaliste et manager d’artistes a donné son opinion sur le fonctionnement du showbiz camerounais.

S’il reconnait dans un premier ressort que le nouveau président du conseil d’administration de la Société nationale camerounaise de l’Art musical, Ateh Bazor est sur une bonne piste pour donner un nouveau visage à la scène artistique, il ne s’abstient pas pour autant de jeter quelques piques sur le gouvernement. « Le nouveau président Ateh Bazor a de bonnes visions pour les artistes », fait-il remarquer.

Selon Elvis Nana, « Avant le covid-19, la situation des artistes était médiocre. On peut l’apercevoir même dans les répartitions. Il n’y a pas de véritable industrie musicale au Cameroun… »

Parlant des interdictions des évènements à caractère culturel dans certaines grandes villes du Cameroun, le promoteur culturel estime que le Cameroun est un pays exceptionnel, dans la mesure où « les spectacles sont officiellement interdits mais officieusement organisés ».

Revenant sur les thématiques parfois critiquées dans la musique camerounaise, le journaliste souligne que « les meilleurs hits au monde parlent de sexe, un sujet encore tabou chez nous ».

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