La Sonacam convoque les diffuseurs en ligne des musiques camerounaises

La convocation signée du président de la Commission de Contrôle des Programmes et de Répartition de la Société camerounaise de l’Art musicale (Sonacam), Atangana Francis Joël plus connus sous le nom de « Dj Bilik », a été rendue publique le 25 aout 2021. Elle vise principalement les responsables des plateformes de distributions, de streaming et de téléchargements audio et vidéo.

La Sonacam passe à la vitesse supérieure. Conformément à la loi N°2000/011 du 19 décembre 2000 régissant le droit d’auteur et les droits voisins du droit d’auteur au Cameroun, et son décret d’application N°2015/3979/PM du 25 septembre 2015, un communiqué a été servi aux diffuseurs en ligne des musiques camerounaises.

« Il est porté à la Connaissance de tous les diffuseurs en ligne des musiques camerounaises, à savoir les responsables des plateformes de distributions, de streaming et de téléchargements audio et vidéo, qu’ils doivent impérativement prendre attache avec la Direction Générale de la SONACAM ou avec les délégations régionales de la SONACAM pour des modalités pratiques et d’établissement des Contrats au titre de la Redevance du Droit d’Auteur et des Droits Voisins du Droit d’Auteur », peut-on lire dans la note de Dj Bilik arrivée à notre rédaction.

Acutmusikafrika.com apprend également de la même note que la Commission en charge du Contrôle des Programmes et des Musiques en ligne de la Sonacam organisera sous peu, des rencontres de concertation avec les responsables des plateformes d’exploitation des musiques en ligne.

« La SONACAM, en comptant sur la bonne compréhension et la disponibilité de tous, exprime ici ses sentiments dévoués de franche collaboration avec ses partenaires », conclut le communiqué.

Quelle est la réparation des droits sur une écoute streaming

Meme si la réglémentation n’est pas encore en vigeur au Cameroun, signalons par exemple que chez Apple Music, le stream est payé à 0,00783 $ (0.0069€) par écoute. En effet, c’est davantage que Spotify qui réénumère à 0,00348 $ le stream, et 3 480 $ pour un million d’écoute, soit un million neuf cent trente un mille quatre cent FCFA. Mais surtout, d’avantage que YouTube qui paie 0,00022 $ le stream, 220 $ le million de streams, soit cent vingt et deux mille cent francs CFA.

Aussi, la plateforme la plus généreuse actuellement est Napster avec 0,019$ (0,017 €) pour chaque morceau écouté. Toutefois, elle ne compte seulement que 5 millions d’utilisateurs. En effet, le service est loin de rencontrer autant de succès que ses homologues implantés depuis plus longtemps sur le marché.

C’est pourquoi, face à la grogne des artistes, le français Deezer, qui verse 0,00624 $ (0,0055€) par écoute, a lancé des réflexions avec la Sacem afin de revenir à un mode de diffusion proche de ce qu’on trouvait à la belle époque des CD. Ainsi, les auteurs seraient rémunérés proportionnellement aux titres écoutés ; et non pas par rapport au taux d’écoute total d’une plateforme.

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