Le duo – le rappeur Jean-Valéry Atohoun et le chanteur-producteur Willem Ardui – a récemment présenté son nouvel album no sleep in LA, qui fait suite au succès retentissant de l’album ARE WE STILL DREAMING, sorti en 2019.
Mêlant des aspects de R&B et de hip-hop à une électronique lucide, le disque est parsemé d’aigus fantastiques. i miss offre un voyage immersif qui plonge dans l’enfance du duo tout en indiquant un chemin vers l’avenir.
La vidéo réalisée par Jaan Stevens et Michiel Venmans est en parfaite adéquation avec la chanson elle-même – qui a vu blackwave se lier à KIRBY – la vidéo offre un aspect puissant de l’iconographie visuelle du duo.
« C’est un titre qui évoque non seulement notre enfance, mais aussi l’époque où nous avons commencé à faire de la musique. Pendant la réalisation de cet album, il y a eu des hauts et des bas », nous explique le chanteur Willem Ardui.
« Durant ces bas, nous avons eu l’impression de perdre l’étincelle initiale qui nous a fait démarrer ce projet. Nous avons même pensé à tout arrêter. Le confinement, le fait de ne pas pouvoir faire de concerts, de ne même pas pouvoir se voir en personne, mélangés à des choses personnelles que nous avons traversées, comme la perte du père de Jay et ma dépression, nous ont fait réfléchir à la façon dont nous sommes arrivés jusqu’ici. Quand j’ai fait l’instrumental de i miss, nous avons immédiatement senti que ce serait la conclusion de l’album. Nous savions que nous voulions l’aborder avec un ton d’espoir. À l’époque, nous avions prévu une session avec KIRBY sur Zoom, et elle a immédiatement adhéré à l’album, enregistrant un freestyle avec les paroles et la mélodie de la partie i miss. Tout s’est parfaitement mis en place et c’était le sentiment idéal pour conclure notre album », ajoute-t-il.
La fin de la chanson est un enregistrement de la voix du père de Jay qui lui souhaite un bon anniversaire et bonne chance pour son prochain album. Avec cet album, ils voulaient montrer un côté plus personnel et vulnérable pour faire savoir aux gens qu’ils sont loin d’être parfaits et qu’ils traversent le même genre de choses que tout le monde.