Les faits remontent à 2017, lorsqu’une plainte a été déposée par un de ses anciens élèves à l’émission « Popstars », lui qui y était en tant que chorégraphe. Celui-ci raconte qu’à l’époque, il avait 14 ans selon son avocat, 15 ans selon la défense, avait été mis en scène dans une vidéo pornographique filmée par l’ancien compagnon du danseur. Aujourd’hui âgé de 22 ans, le jeune homme qui souhaite rester anonyme assure avoir été « détruit et brisé » comme le rapporte son avocate, maitre Kaltoum Gachi : « Il souhaite que cette vidéo soit diffusée lors du procès pour montrer ce qu’on lui a fait, (…) nous ne voulons pas de huis clos. Sa mère a prévu de venir témoigner. Lui ne peut pas, car il est trop affecté ».
Au vu des accusations, Bruno Vandelli avait d’abord assuré ne pas avoir rencontré le jeune homme derrière la plainte, avant que son avocat, maître Cohen Sabban, confirme que le chorégraphe et son époux sont « entrés en contact avec lui par les réseaux sociaux » et ont échangé « des vidéos privées à caractère sexuel » après l’avoir rencontré dans un stage de danse. Au vu des accusations, Bruno Vandelli risquait jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et au moins 75.000 euros d’amende. Il y a quelques semaines, il a été interpellé et mercredi dernier, il a été jugé pour « corruption de mineur ». Le parquet a requis un an de prison avec sursis, le tout assorti d’une interdiction « d’organiser, de pratiquer ou d’exercer des activités en lien avec des mineurs ». Cependant, la décision finale du tribunal correctionnel de Grasse sera connue seulement le 28 juin. L’ex-mari de Bruno Vandelli a écopé quant à lui d’une peine de huit mois de prison, et de la même interdiction. Comme le rapporte BFMTV, le ministère public a estimé que « le degré de responsabilité des deux hommes dans l’affaire est différent ». Une décision qui intervient alors qu’une autre accusation plane sur le chorégraphe. Le chorégraphe Yanis Marshall, ancien professeur de la Star Academy, l’a accusé de viol sur Instagram, une tout autre affaire qui n’a pas encore connue de plainte.