Il y a deux semaines, Mediapart ouvrait officiellement une enquête contre le Dj, une affaire qui a alimenté énormément de débats, certains mettant en doute la culpabilité de l’homme. Silencieux depuis le début de cette affaire, Arnaud Rebotini a tenu à s’exprimer pour laver son image. C’est par le biais d’un message publié sur les réseaux sociaux qu’il a pris la parole face aux accusations d’harcèlement sexuel et d’agressions. Le producteur et DJ dans son message, a commencé par affirmer qu’il avait déjà eu vent de « rumeurs le concernant, à propos de soirées qui ont eu lieu il y a plus de dix ans », il a souligné « Je souhaite affirmer sans détour que je n’ai jamais eu de comportement illégal ».
Il a reconnu avoir déjà participé à la banalisation générale de comportements qui étaient en réalité nuisibles mais s’excuse : « Le terme ‘lourd’, qui est revenu plusieurs fois est exact. Pendant ma première partie de carrière, j’ai pu me montrer involontairement oppressant dans mes avances et je le regrette profondément. Je participais à la banalisation générale de comportements qui étaient en réalité nuisibles. Il y a longtemps que je l’ai entendu et compris. J’ai présenté mes excuses sans réserve, et je veux de nouveau les adresser aujourd’hui à toutes les personnes que j’ai pu heurter, décevoir et mettre dans l’embarras ». Il a conclu en affirmant : « Ces dernières années, l’émergence du mouvement MeToo et la libération de la parole des victimes m’ont permis d’apprendre encore. J’espère que ma prise de conscience sera une étape supplémentaire dans la nécessaire progression que doit connaître le milieu de la nuit. ». Pour rappel, l’enquête de Mediapart fait état de sept agressions sexuelles, étalées entre 2006 et 2019. Chaque témoignage s’inscrit dans un contexte similaire : des soirées d’après-concerts bien alcoolisées et une différence d’âge quasi systématique entre l’artiste et ses victimes présumées. Toutes dénoncent un comportement prédateur. Jusqu’à présent, aucune plainte n’a été déposée à son encontre.