Happy d’Effoulan : « L’Intoxication me gêne déjà, même pour chanter, la voix ne sort plus »

Dans un direct avec La Baronne Prod, une maison de production musicale basée en Suisse, l’artiste du Mbolé s’est enfin exprimé sur le différend qui l’oppose à son manager et promet de se refaire une nouvelle vie si les moyens sont mis à sa disposition.

« Nous la Diaspora, nous voulons t’aider. Est-ce que tu es prêt à suivre une cure de désintoxication ? Parce qu’il faut aussi que tu acceptes que tu aies de problème », questionne la maison de production.

En guise de réponse, le chanteur rassure que si la diaspora « me donne de l’argent j’accepte ». Parce que, dit-il, « ça me gêne déjà. Même pour chanter, la voix ne sort plus. Je suis prêt à faire les efforts».

Actumusikafrika.com vous propose l’entretien exclusif entre Happy d’Effoulan et La Baronne

Labaronne : Nous la diaspora, nous voulons t’aider. Est-ce que tu es prêt à suivre une cure de désintoxication ? Parce qu’il faut aussi que tu acceptes que tu aies de problème.

Happy : Si la Diaspora me donne de l’argent j’accepte. Parce que ça me gêne déjà. Même pour chanter, la voix ne sort plus. Je suis prêt à faire les efforts ma mère

Ton producteur dit que tu as signé 2 contrats avec lui. Est-ce vrai?

J’ai signé un contrat avec lui. Le deuxième contrat dont il parle je ne connaît pas. On m’a seulement révélé ça. Il a signé ça avec mon ex-manager derrière-derrière. Je lui ai dit que quand ça va cuir on ira en justice et on verra si tu ne me remettras pas mes pages. Même si tu ne me remets pas ces pages, je créerai d’autres et je me battrai pour conquérir de nouveau les abonnés. Je suis un petit intelligent.

Quand nous te voyons ainsi, ça nous fait mal. Peux-tu promettre à la diaspora  que tu pourras te soigner ?

Je suis prêt, mais que mon producteur arrête de me Kaka parce-que s’il le fait encore, je vais chercher sa maison et brûler. Il m’a tellement Kaka et actuellement je n’ai pas où vivre. Je souffre je n’arrive plus à dormir car je suis tout le temps en train de penser. Souvent je me dis mieux je meurs.

Tu ne peux pas penser à la mort alors qu’il y’a tous les camerounais qui veulent t’aider, te soutenir pour que tu puisses sortir de là.

D’accord ma mère j’attends votre signal pour la cure de désintoxication.

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