Le compositeur et pianiste Henrik Lindstrand présente aujourd’hui son nouvel album, Klangland, via One Little Independent Records.
Après sa trilogie pour piano solo – les paysages sonores personnels et mélodiquement tissés de Nordhem (2020), Nattresan (2019) et Leken (2017) – Lindstrand a décidé d’élargir son univers sonore pour y inclure des cordes. Dans ce nouvel album, son art classique singulier et émotif est transmis par des touches élégantes et une section de cordes de 16 musiciens enregistrée à Berlin par l’ingénieur du son Francesco Donadello et dirigée par le London Contemporary Orchestra de Robert Ames.
Le talent d’Henrik réside dans l’expression d’émotions complexes à travers des compositions minimalistes. Il croit en l’importance de l’espace, que les espaces entre les touches sont aussi importants pour ses histoires que les notes elles-mêmes. Il s’agit d’une simplicité épurée et efficace qui se débarrasse de tout poids inutile et permet à chaque morceau de glisser sans effort dans l’imagination de chacun avant de s’y installer.
Le titre de l’album, Klangland, fait référence à son studio de Copenhague (« klang » signifie « son »). Beaucoup de ses concepts sont tirés de la nature et de l’environnement, ainsi que des thèmes de la maison et de la famille. Outre une appréciation sophistiquée de la composition classique et des arrangements magnifiques et naturels, Henrik s’inspire des musiques de films italiens des années 50, du jazz suédois des années 60, du folk scandinave, ainsi que d’artistes tels que Ryuichi Sakamoto, Thomas Newman et Ennio Morricone, pour n’en citer que quelques-uns.