La légende de la musique camerounaise, Jules Kamga n’est plus

Le célèbre soliste est mort à Yaoundé dans la journée du vendredi 2 juin 2023 des suites d’une longue maladie, selon des informations à actumusikafrika.com

Le guitariste africain le plus sollicité sur la scène parisienne vers les années 1980  et 1990, Jules Kamga est mort à Yaoundé.  Présenté comme celui qui a révolutionné le jeu de guitare, il faisait des figures emblématique de ce qu’on appelait à l’époque, l’équipe nationale du Makossa aux côtés de Toto Guillaume, Aladji Toure, Ebeny Donald Wesley, Claude Naimro. Il est également celui qui a mis la guitare dans les grands tubes à succès comme Bijou, chagrin d’amour  de Moni Biléou encore dans  l’album « Muna Ndo » de Joe Mboulè.

Jules Kamga a apposé sa griffe magique sur presque tous les albums de Marcel Tjahé. Aux côtés de Toto Guillaume dans l’équipe nationale du Makossa, il a réalisé des merveilles. C’est sa guitare rythmique qui faisait danser dans le Makossa. Moni Bilé reconnaitra que le Makossa a amorcé son déclin lorsque Jules Kamga s’est retiré des studios.

« Jules Kamga ne s’est pas limité au Makossa, l’homme a embrassé plusieurs rythmes camerounais. L’homme a notamment apporté des rifts terribles dans le Bikutsi, il suffit juste d’écouter des titres de Bonny Mballa, Mekongo président, Tity Edima, Uta Bella pour s’en convaincre. Jules Kamga a lui-même fait du Bikutsi et a mis sur le marché plusieurs chansons Bikutsi : Midzouc, Mane minga, Lily etc. », indique Arol Ketch, activiste culturel.

Jules Kamga apporte une révolution fondamentale dans le Mangambeu avec son jeu de guitare. Pour s’en convaincre, il suffit juste d’écouter les albums de Gapicha, Isidore Tamwo par exemple. L’homme est polyglotte, il chante aussi bien en duala, en ghomala, en Ewondo. Véritable symbole de l’intégration nationale.

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