Beko Sadey tacle Lady Ponce : « tu vends ta bière avec la musique ça veut dire que tu dois payer les droits »

L’artiste camerounaise Beko Sadey, Vice-présidente du Conseil d’administration de la Société nationale camerounaise de l’art musical (Sonacam) appelle sa consœur Lady Ponce, à revenir à de bons sentiments, après la sortie de cette dernière contre la Sonacam qui lui intimait de payer 400000 FCFA, pour exploitation des œuvres artistiques dans son cabaret Planète Ponce.

Dans sa note vocale d’une durée de 7 minutes 28 secondes publié le 30 avril 2022 et dont actumusikafrika.com a pu écouter, « La mater qui rappe » fait une série de mises au point qui renseignent sur l’affaire du reçu d’un montant de 400 000 francs CFA déposé sur la table de l’entreprise appartenant à l’artiste musicienne Lady Ponce.

Beko Sadey sur les 53 000 FCFA que Lady Ponce avoir perçu de la Sonacam

Dans sa tribune récemment publiée, Lady Ponce avait indiqué n’avoir touché que 53 000 FCFA lors de la récente répartition du droit d’auteur. Beko Sadey balaie cette version des faits et apporter des éclairages.

« Ma fille, est-ce que tu as touché 53 000, dis-moi, dis-moi… Est-ce que tu as touché 53 000 ? NON ! Tu sais toi-même que tu as touché plus de 4 fois cette somme. Tu es parmi les artistes qui ont touché le plafond … comme Petit Pays et les autres artistes qui marchent …Ne laisses pas prospérer le mensonge qui dit que tu n’as touché que 53 000 FCFA … » Parlant de la facture à polémiques, la vice-PCA de la Sonacam déclare « tu vends ta bière avec la musique ça veut dire que tu dois payer les droits quelque part ».

« Et même si tu as des tableaux artistiques, tout ça génère des droits que tu dois reverser dans la société dont tu es membre : la Sonacam. Il n’y a aucun article dans nos textes qui exempte les membres qui exploitent les œuvres de l’esprit… Pourquoi tu es étonnée que les percepteurs viennent vers toi ? … On ne te dira jamais : parce que tu t’appelles Lady Ponce, tu ne vas pas payer les droits. Ce n’est pas possible », s’est indignée La Mater qui rappe.

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