Maurice Jarre est mort en Mars 2008 en Californie comme annoncé par les médias il y’a 16 ans. Avant son départ, il a pris le soin de tout bien organiser et a décidé de léguer sa fortune à un être cher. Installé aux États-Unis depuis les années 1960, il avait construit une grande partie de sa carrière professionnelle de ce côté et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a réussi à s’imposer. Son parcours de musicien, reconnu dans le monde entier, avait notamment été marqué par trois Oscars pour ses compositions musicales dans les films « Lawrence »,« Docteur Jivago » et « La route des Indes » . Avec une telle fortune, le débat autour des successeurs avait très vite faite surface.
Si tous les regards étaient portés sur ses enfants, il a choisi de léguer l’ensemble de ses biens à son épouse, Fui Fong Khong avec qui il vivait aux Etats Unis et ceci via une « family trust », structure juridique prévue par le droit californien. A l’annonce de cette nouvelle, Jean-Michel Jarre et Stéfanie Jarre avaient décidé de contester le choix de leur père, rappelant qu’ils ne peuvent être déshérités. L’affaire est arrivée en justice et il en ressort que le conflit juridique réside dans le fait que le droit californien ne prévoit pas ce principe de réserve héréditaire. Apres une longue bataille, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH a finalement rendu son verdict et la décision a été prononcée en leur défaveur, le 15 février 2024, comme l’a rapporté Le Parisien. Ils perdent donc et se plient à la décision de leur père. Cette décision est le résultat d’un vote de sept juges à l’unanimité et est sans appel.