Infecté dans sa propre « Clinique », le rappeur camerounais Valsero aux abois

Ce que l’artiste avait baptisé « La clinique de papa » a officiellement fermé ses portes le 6 janvier 2022. Lors de la cérémonie de fermeture de son entreprise, Valsero en a profité pour demander pardon aux peuples camerounais pour tous ses manquements et excès. Il indique par ailleurs avoir été « consumé et déshumanisé » par cette aventure et exprime son besoin de se « reconstruire ».

Il n’y aura plus de diagnostic dans la « Clinique de Papa ». Son promoteur, le rappeur Valsero dit avoir fait « beaucoup de mal » au peuple à travers ses prises de position, et voudrait « s’arrêter pour rentrer dans une phase de restructuration de sa vie ».

L’artiste musicien a décidé mettre fin à ses différentes publications vidéo à travers lesquelles, il tirait sur des personnalités publiques d’une manière violente. S’il reconnait avoir dans une certaine mesure, avoir fait du bien à ses fidèles suiveurs, il laisse également échapper le poids de la culpabilité qui l’habite durant ces années de travail.

« Je tenais à partager avec vous, une résolution. Ce n’est pas parce qu’on agit en croyant bien faire, qu’on agit correctement. J’aurais dû le savoir. Il y a quelques années, nous avons mis sur pied un programme d’éducation, de sensibilisation et d’éclaircissement des mentalités avec pour objectifs de maintenir les jeunes éveillés. Nous l’avons appelé « La Clinique ». C’était parfois plus de deux vidéos par jour. Deux ans à faire la clinique », déclare l’artiste dans une vidéo partagé dans les réseaux sociaux.

Et d’ajouter que durant ces années il a perdu non seulement en estime, mais aussi en crédit auprès des siens. « Comme une bougie, la clinique a éclairé. Et comme une bougie, je me suis moi-même consumé. Faire la clinique n’a pas eu que les effets positifs. Il m’a aussi bouffé… J’ai perdu beaucoup d’amis et frères dans le cadre de la Clinique ».

 

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