Robinson Piffo : « Dans deux ans, si rien n’est fait, on ne parlera plus de musique camerounaise »

Le manager camerounais dénonce la clochardisation de la chanson camerounaise. Dans une sortie dans les réseaux sociaux, le promoteur culturel estime la musique camerounaise a été sacrifiée sur l’autel de la « traitrise ».

« Dans deux ans si rien n’est fait on ne parlera plus de musique camerounaise, pour le moment on a encore espoir au Mbole que je trouve bon mais encore sale ils doivent mettre un peu de propreté sur cette musique pour qu’elle puisse intéresser les autres », formule celui qui se présente comme le manager des stars.

Dans le prolongement de sa pensée, Robinson Piffo soutient que « le Makossa est mort » et « le RAP KAMER est à sa levée de corps ». Quant aux autres rythmes « n’en parlons même plus ».

« Les artistes musiciens sont devenu les Tchinda des petits Tiktokeurs et humoristes (Ce qui jadis était l’inverse) pour encore bénéficier en visibilité. On a plus de jeunes stars, tous ceux sur qui on comptait ont trahis les producteurs managers avec Trahison, ingratitude, méchanceté, orgueil démesuré… Si vous ne faites rien dans deux ans on ne parlera plus de musique au Cameroun… », conclut-il.

Sauf que ces propos dont les motivations restent inconnues, semblent ne pas refléter la réalité sur le terrain. En effet, le Cameroun, depuis quelques années, connait une nouvelle génération d’artiste qui travaillent à redonner une nouvelle coloration à la musique camerounaise. On note les voix comme Bror, Daphné, Charlotte Dipanda, Locko ou encore Mr Leo et Salatiel.

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