Ras Simposh, biographie d’un Reggae maker particulier

Né à Tema Bokin dans le nord du Burkina Faso, Ras Simposh a donné une image d’artiste, juste même le jour de sa naissance à travers ses premiers cris naturels. Il corrobore son rêve de musicien depuis sa tendre enfance à l’école primaire publique de Pépin, son village natal, lors des examens de fin d’année, et plus tard au lycée département de Bokin, pendant les journées culturelles.

Sa passion de l’art va lui pousser à l’aventure au Mali qu’il qualifie d’une autre forme d’école. Son avidité va lui permettre de maîtriser en peu de temps, la langue vernaculaire malienne (le Bambara) non sans négliger les autres aspects de la culture locale.

De retour au bercail, l’artiste s’inscrit à l’INAFAC, une académie de musique. Ici, il va apprendre avec minutie, les démarches théoriques et pratiques de la musique. Après trois belles années de formation, il sort major de sa promotion. Subséquemment, il s’inscrit à l’Atelier Théâtre Burkinabe (ATB) pour une formation en jeux d’acteur. Objectif : combler son art.

Un polyglotte

RAS Simposh s’exprime en quatre langues dans un Reggae professionnellement structuré aussi bien en couplet qu’en refrain.

Activiste de l’environnement

Les coupes abusives du bois, les incendies, la forte menace du changement climatique et son attachement à la nature sont les motifs pour l’artiste a créer une œuvre musicale spéciale dédiée à l’environnement publiée sous le parrainage du ministre de l’environnement le 21 septembre 2019. L’artiste sera par la suite nommé AMBASSADEUR VIDÉO DE LA MUSIQUE VERTE dans son pays le Burkina Faso.

Du Reggae pour valoriser les héros africains ?

En avril 2019, Simposh met sur le marché du disque, son premier clip, baptisé Martyrs africains. Dans ce titre, il rend hommage aux combattants de la liberté fauchée par un système qu’il qualifie de Babylone.

Ils sont entre autres, Thomas Sankara, Black So Man du Burkina Faso, Patrick Émery Lumumba du Congo, Modibo Keita du Mali, Steve Biko d’Afrique du Sud et Amicar Cabral de la Guinée Bissau. Norbert Zongo du Burkina Faso et Bibi Ngota du Cameroun, ces deux journalistes cités ne sont qu’un aperçu pour marquer son indignation aux 80 journalistes assassinés l’année courante 2018.

Un artiste engagé

Ras Simposh dans ses chansons s’insurge contre les injustices sociales. C’est la raison pour laquelle il combine le Moore, le Bambara, le français et l’anglais dans son Reggae afin de rendre son message plus accessible à toute l’Afrique et au reste du monde.

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