L’information est contenue dans une annonce légale, publiée le 14 octobre. Le musicien n’explique pas cependant les réels motifs de cette décision.
Universal Music n’exercera plus au Cameroun. Universal MG, la plus grande des trois majors du disque a annoncé dans une note, la dissolution de sa filiale camerounaise : « Son patrimoine sera transmis à son actionnaire unique (la Société Universal Music France). Les créanciers peuvent faire opposition à la dissolution devant le tribunal de Première instance de Douala-Bonajo dans un délai de trente jours à compter de la parution du présent avis », lit-on dans l’annonce légale.
Universal Music n’explique pas les motifs de la dissolution de sa filiale au Cameroun enregistrée dans le registre du commerce il y a à peine deux ans. Mais dans le milieu de l’industrie du showbiz, des sources indiquent qu’elle perdait de l’argent plus qu’elle en gagnait. Ne trouvant plus l’investissement rentable, Universal Music France aurait donc décidé de fermer boutique.
Au Cameroun, cette entreprise a signé des contrats avec des vedettes de l’industrie musicale locale comme Tenor, Cysoul, Locko… Le groupe Universal Music fait partie des plus grands producteurs de musique au monde. Il est un des majors du marché de l’édition, de la production et de la distribution phonographique dans le monde.
Autrefois inclus dans Universal Pictures, dont les activités de musique et de cinéma ont été séparées en 1998, UMG est aujourd’hui indépendant des studios Universal, propriété de NBCUniversal (Comcast). Le groupe est détenu à 28% par l’homme d’affaires français Vincent Bolloré, à travers les groupes Bolloré (18%) et Vivendi (10%), à 20% par le chinois Tencent, et à 10% par l’américain Pershing Square